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Postit A

Techniques : marionnettes sur table animées par deux comédiens-marionnettistes.

 

Durée : environ 20 minutes.

 

Adultes ou tout public à partir de 8 ans.

 

Production : La Malle-Théâtre.

Auteur : Grégoire FROMONT

Avec la complicité de Fabien MORETTI

Marionnettes : Janine et Grégoire FROMONT

Décor : Alain BURKARTH

Direction jeu et manipulation : Catherine PIERRE

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La Concierge est dans l'escalier (2005)

 

Le mystère plane autour du décès de cette brave Madame Guidon, concierge au 23 rue des Résédas depuis plus de trente ans. De retour de l’enterrement de leur consœur, une fois encore, comme chaque lundi, ses meilleures amies se retrouvent pour bavarder et écouter « le poste ». Il y a Madame Crétasse, concierge au 12, Madame Baillache du numéro 6, et sa sœur, cette pauvre Augustine… Ces trois bonnes dames se retrouvent dans la cage d'escalier,  sur le palier, pour une séance de « dégommage » en règle autour d’un thermos de café !

 

Dans un décor vieillot, sur un air démodé, des personnages d’une autre époque et d’un âge certain, aux costumes sentant la naphtaline et la poudre de riz, vivent un macabre fait divers de l’après guerre.

Hier on en frémissait… aujourd’hui on en rit encore !

 

Créé pour être présenté lors d'une soirée "Petites Formes" du festival Manimagine (Thorigné-Fouillard), ce spectacle développe en à peine vingt minutes une véritable histoire policière, dans un décor unique.

« Les comédiens manient l'humour noir avec un plaisir communicatif…»

(OUEST-FRANCE)

 

​Notes de création

 

01 À L'ORIGINE

Empruntant pour la première fois la forme d’un « court métrage », La Malle-Théâtre choisit de s’adresser à un public d’adultes et d’adolescents pour cette histoire teintée d’humour noir. 

Au départ, il y avait une série de croquis :

D’une part un dessin humoristique de Grégoire datant de plus de 25 ans, portant déjà le titre « La concierge est dans l’escalier », et d’autre part quelques caricatures de concierges croquées par Janine dans les années 50 en région parisienne, des "trognes" immortalisées avec tendresse, au crayon à mine de plomb... De ces sympathiques concierges de l'après guerre (la deuxième !), elle gardait un souvenir amusé, lié peut-être aux noms pittoresques dont elles étaient pourvues... Mesdames Guidon, Crétasse, Bahiache (renommée Baillache dans le spectacle) et sa sœur Augustine étaient des femmes hautes en couleur qui aimaient se retrouver dans la loge de l'une d'entre-elles pour refaire le monde. 

 

De ces dessins anciens sont nés des personnages fictifs aux tempéraments savoureux.

 

L'histoire, tout aussi fictive bien entendu, est celle d'un fait divers qui aurait pu défrayer la chronique à l'époque et faire les choux gras des journaux à sensation. L'effrayante histoire d'une "tueuse en série", avant la lettre...

Ci-contre : les croquis originaux de Janine Fromont

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02 LES MARIONNETTES

Les visages des marionnettes, assez fidèles aux croquis originaux (voir notre page "atelier"), ont servi de point de départ pour ébaucher les caractères des personnages. Assez réalistes, les costumes évoquent la mode des années 50, du moins celle de ces femmes modestes et conservatrices : crêpe de soie, dentelle et col de fourrure, elles s'étaient mises sur leur trente et un pour l'enterrement de leur amie.

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​03 LE DÉCOR

L'idée de situer l'action dans une cage d'escalier et non dans la loge de l'une des concierges semblait évident. Lieu de passage, lieu où l'on s'arrête pour échanger quelques mots de politesse ou quelques ragots bien sentis, lieu de petites vanités et de faux-semblants, présentant bien -rampe astiquée, tapis impeccable et laitons rutilants-, la cage d'escalier est un décor de théâtre par nature, une façade, l'antichambre feutrée de vrais lieux de vie aux portes closes.

 

Le choix de présenter un escalier à taille humaine dans le cadre d'un petit théâtre s'est imposé à Grégoire dès le début : il fallait assumer le côté "Grand Guignol" de ce théâtre de poupées et créer un terrain de jeu en décalage avec les personnages...

 

Alain Burkarth a donc conçu un dispositif compact aux couleurs chaudes et aux matériaux nobles pour ce huis clos miniature !

Ci-dessous : la maquette, l'escalier en cours de construction et le décor terminé.

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​04 UNE RITOURNELLE

Le poste  de radio  légué à cette pauvre Augustine par la défunte Ginette Guidon diffuse ce jour-là une chanson de 1922 « Elle vendait des p’tits gâteaux » de Félix Mayol. Cette chanson bien anodine semble faire écho aux motivations meurtrières de l’assassin… 

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